Abderrahmane BELLALI
Docteur DBA, Business Science Institute
Paris n°1 (2016-2019)
L’organisation en 2016 de la COP22 par le Maroc a permis de relancer un processus d’intégration du marché carbone et une adoption par l’Etat et par des entreprises publiques et privées, d’orientations relatives au développement durable. La loi de lutte contre la pollution plastique, loi 77-15 (appelée communément loi « Zéro Mika ») interdisant de produire, importer vendre ou distribuer des sacs plastique à usage unique a également été adoptée. Dans cette optique la question de la valorisation des déchets plastiques est à l’intersection de diverses problématiques : économie circulaire, matière premières recyclées, chaîne de production, chaîne de valeurs, éco-conception.
Des professionnels du recyclage se sont organisés au sein d’une Coalition pour la valorisation des déchets (COVAD). Cette Association est formée de représentants du Secrétariat d’Etat chargé du développement durable (SEDD), du Ministère de l’industrie et du commerce, du Ministère de l’intérieur, du représentant de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), ainsi que du représentant des élus de l’Association des Présidents des Conseils Communaux (APCC)[1].
L’urgence des enjeux climatiques oblige les acteurs privés et publics à agir rapidement. Le passage d’une économie d’abondance à une économie de rareté est en passe de devenir une réalité et nous constatons que nos déchets deviennent nos ressources. Un changement de comportement est inéluctable à travers une prise de conscience accrue des impacts de nos activités et de nos modes de consommation : réchauffement climatique, augmentation des catastrophes naturelles, épuisement des matières première. Au vu de l’urgence de la situation, ces changements doivent être radicaux et leur mise en oeuvre imminente.
L’économie sociale et solidaire a un rôle majeur à jouer pour répondre aux enjeux environnementaux. Elle participe à l’attractivité des territoires et à leur vitalité. La notion de territoire est également fondamentale pour la démarche de l’économie circulaire qui intègre le principe de proximité et inclue une création d’emplois locaux. Le territoire est un ensemble de relations fonctionnelles, faites d’échanges et de production, hiérarchiques, c’est-à-dire de domination et aussi sociales empreintes de cohésion, de coopération, d’appartenance.
L’économie circulaire, tout comme l’économie sociale et solidaire, est aussi impliquée dans la transformation sociale, voire sociétale et participe aux changements face aux enjeux climatiques, environnementaux. En prenant en compte l’analyse du cycle de vie des produits (biens et services), elle permet de lutter contre les conséquences des activités industrielles énergivores et avides en ressources naturelles. Elle réduit l’impact sur l’environnement. Elle permet aussi de redéfinir les modèles économiques en mettant les ressources au centre du développement où leur circulation crée de la valeur passant ainsi d’une économie de stock à une économie de flux.
Mais ces vérités sont bousculées par la réalité des « ravages d’un prix de pétrole devenu si bas qu’il conduit à revenir à une économie linéaire, dans la mesure où il est aujourd’hui moins coûteux d’acquérir une matière première primaire qu’une matière première recyclée[2]. » L’absence d’internalisation des coûts externes et des coûts du carbone impacte dangereusement le recyclage et toute l’industrie du ré-usage des déchets. Hormis ces considérations économico-conjoncturelles, les dynamiques du changement liées à l’évolution des métiers, à la réglementation ou à l’innovation technologique, ces évolutions qui caractérisent la révolution numérique et qui transforment déjà les modes de production, ébranlent redoutablement ce secteur. L’absence d’une organisation fiable de la filière de la collecte et l’existence de grossistes du secteur informel sont un frein à la mise en place du recyclage.
Comme le rapporte Monsif Charai, Président de l’Association Marocaine de Recyclage et valorisation des déchets Plastiques (AMRP) dans son intervention du 8 avril 2017 au Salon international de la plasturgie : « Les chiffonniers des rues et ceux de la décharge opèrent un tri pour récupérer un volume limité de produits plastiques recyclables et les revendre à des grossistes informels qui à leur tour trient les matières et revendent à des recycleurs informels alimentant des usines informelles dont les produits sont vendus généralement dans les souks ».
Quel gisement et quels déchets ?
Les entreprises de recyclage transforment un déchet plastique en une nouvelle matière première directement utilisable par l’industrie. Leur activité repose sur la collecte et la transformation d’un gisement de déchets dont elles ont hérité en bout de chaîne. Elles ne peuvent influer ni sur la nature ni sur le volume de ce gisement de déchets.
Ces entreprises de recyclage ont pour finalité la substitution des matières premières primaires par la matière régénérée, elles contribuent à la préservation des ressources naturelles. La création de valeur consiste en la revente de cette nouvelle matière première à un coût légèrement inférieur à celui de la matière vierge. Leurs marges de manœuvre dans la fixation des prix des déchets qu’elles recyclent dépend des cours internationaux des matières vierges et non de la valeur créée par leurs activités. Nous pourrions penser que dans un horizon lointain, la raréfaction des matières premières et l’épuisement des ressources naturelles auraient pour effet de renchérir les prix des matières premières, mais aujourd’hui, il est fort difficile de prédire les variations ou les brusques retournements des cours.
Le secteur de la plasturgie a connu une croissance de 50% durant les dix dernières années. Il a un rôle potentiellement stratégique en tant que facteur clé de réussite du Plan d’accélération industrielle 2014-2020. Deux écosystèmes ont été retenus : l’écosystème plastique et l’écosystème recyclage étant donné les facilités à recycler des produits plastiques.
Grâce à l’écosystème recyclage plastique, l’économie circulaire fera un bon qualitatif en visant à valoriser les déchets pour la production de nouveaux biens. Elle permet de lutter contre le gaspillage des ressources naturelles, contre la pollution plastique et contre l’obsolescence programmée.
La plasturgie marocaine transforme 550 000 tonnes par an (fig.1.0) et le Maroc importe en produits finis et en emballages primaires plus de 500 000 tonnes par an, ce qui donne un gisement total de 1050 000 tonnes par an[3]. La filière ne recycle que 212 000 tonnes de déchets en matières plastiques, ce qui représente 3% à travers le recyclage formel et 17% à travers l’informel. Le solde de 838 000 tonnes, soit 80% du gisement ne sont pas recyclés.
Plusieurs raisons expliquent cet état de fait dont : l’absence d’un système de collecte et de tri professionnalisés, un environnement incertain pour favoriser l’investissement et l’inexistence d’une réglementation et de normes. Le Maroc a des gros progrès à faire : en France, le taux de collecte des bouteilles en plastique est en moyenne de 55%, et atteint 90% dans les pays scandinaves.
La filière récupération-tri-recyclage au Maroc
Siham Jadraoui[4] s’appuie sur une étude menée par Atlas du Plastique et montre que la filière récupération au Maroc est dominée à 90% par l’informel. Elle souligne l’importance du secteur du recyclage au Maroc, même s’il compte seulement 12 entreprises qui ont pignon sur rue et sont déjà organisées en fédération et en associations professionnelles. Le taux de plastique recyclé reste modeste faisant ressortir les faibles résultats du tri à la source et de la collecte des déchets : 34% du plastique trié provient des décharges et 66% provient des villes.
D’après les études précitées, le plastique représente 10% des déchets ménagers au Maroc ce qui représente une quantité de 690 000 tonnes par an. Le plastique est aussi présent dans les déchets industriels, les déchets agricoles et les déchets plastiques visibles dans les campagnes et autres espaces naturels du Maroc. les déchets ménagers recyclables ou organiques sont jetés dans la même poubelle puis versés dans des grandes poubelles communales. Ainsi les déchets mouillés par les lixiviats et les graisses dégradent les déchets secs occasionnant un surcroît de travail pour les chiffonniers qui ne récupèrent qu’un volume limité (2%) de plastique apte, le reste étant dégradé et impropre au recyclage.
Les chiffonniers ou récupérateurs de déchets
Les récupérateurs de déchets subsistent en fouillant les ordures et en les revendant les produits qui ont une certaine valeur : emballages, bouteilles et sacs plastiques. On ignore réellement leur nombre. L’étude de l’Association « Zéro Zbel » recense 34 000 chiffonniers (récupérateurs de déchets)[5] à travers le Maroc alors que les chiffres officiels n’en dénombrent que 7 000 à 10 000 chiffonniers surnommés Bouara, mot dérivé du français d’éboueurs7. On dénombre beaucoup de femmes et filles parmi ces chiffonniers. Le ramassage et la revente de ces déchets constituent le principal de leurs revenus. Ces chiffonniers sont au cœur des inégalités sociales et économiques. Ce sont, sans conteste des personnes dépourvues d’instruction, de toits, voire même de soins. Ils subsistent en triant les déchets depuis trois générations et vivent à même des décharges.
Les chiffonniers sont un pilier fondamental du secteur de recyclage, ils appartiennent aux populations exclues de la société. Ils ont un rôle essentiel et sont les seuls à assurer un tri constant, continu pour fournir l’industrie de recyclage. Ils aident à donner réellement une deuxième vie aux déchets, une nouvelle vie à la matière. Leur centre de tri appelé modestement « Guelssa»[6] est un enclos de fortune ou les Bouara[7] (chiffonniers) rapportent leur collecte composée essentiellement de carton, plastique, bois, métaux. Cet enclos peut-être un lieu de tri et de recyclage polyvalents. Le propriétaire d’une « Guelssa » peut employer plusieurs récupérateurs. Dans un souci d’organisation, les chiffonniers se sont volontairement réunis en coopératives pour satisfaire leurs aspirations et leurs besoins économiques et sociaux communs. Il en existe une vingtaine officiellement. Elles sont propriétaires d’un ou plusieurs camions de transport de déchets et de broyeurs des matières plastiques récupérées. Ces coopératives savent très précisément quels produits sont valorisables. Elles ont une connaissance parfaite de tous les arcanes du métier de revendeur des matières régénérées et sont aux faits de la profession de recyclage. Toutefois, elles continuent à opérer dans l’informel.
L’instauration d’un cadre réglementaire et des systèmes de tri à la source
La filière offre du travail à 34 000 personnes moyennement qualifiés voire analphabètes (Siham, 2020) et leur assure les moyens de subsistance. On verra que ce manque de qualification de ces personnes limite la compétitivité du secteur de la plasturgie sur le marché international. Dans le contexte du recyclage local, il faut s’assurer d’avoir des sociétés de recyclage certifiées et contrôlées, des systèmes de collecte traçables. « Le problème du tri, c’est qu’il ne peut être géré qu’à travers des certifications contrôlées, sinon on n’arrive pas à réduire l’informel. Or les pays aiment se donner des objectifs de recyclage mais lorsqu’il s’agit de contrôler, cela devient plus difficile », dixit Dangis Alexandre[8]. Comment alors réduire le gap de compétitivité de 30% entre les produits recyclés par le secteur recyclage formel et celui de l’informel ?
Lors de son intervention au Salon de la Plasturgie en 2017, Monsif Charai suggère des incitations pour le recycleur patenté et pour le plasturgiste client qui va utiliser le produit recyclé. La subvention versée au recycleur va lui permettre d’acheter des déchets, de les recycler en payant toutes les taxes et les charges inhérentes puis vendre le produit recyclé au même prix que celui du secteur de l’informel. Le client plasturgiste n’aura plus intérêt à acheter un produit recyclé de moindre qualité. Le recycleur informel ne pourra plus vendre ses produits recyclés devenus plus chers sur le marché. La seule solution pour lui est de rentrer dans le secteur formel en devenant éligible pour une subvention. Ainsi la profession du recyclage s’orientera vers une normalisation, un contrôle et une traçabilité à toute épreuve de ses produits recyclés.
Par ailleurs, Monsif Charai a proposé une seconde manière de circonscrire, d’éradiquer l’informel et d’améliorer la collecte et le tri. L’idée était de créer « des petits centres de tri avant décharge au niveau des villes par quartier ou arrondissement dans le cadre d’un partenariat public-privé et des centres de collecte auprès des unités de recyclage patentées, agrées par la Fédération et le Ministère de l’industrie. Ces entreprises de recyclage s’engageraient ensuite à encadrer les chiffonniers recensés par le Ministère de l’intérieur, qui leur octroiera le statut d’auto-entrepreneurs. Ces entreprises de recyclage les formeront et les équiperont de triporteurs électriques ».
Par ailleurs, parallèlement à l’ensemble de ces moyens mis en place, une pédagogie ambitieuse de la population marocaine doit être lancée pour instaurer une culture de tri et de collecte de déchets. Il est essentiel que les citoyens réinvestissent l’économie en se positionnant en acteurs de développement économique et de changement de société. Il faudra créer une dynamique collective pour changer drastiquement le mode de vie de la population en créant des structures, des organisations et des décharges contrôlées en amont de la filière de recyclage dans les zones de production. Ceci permettra de préparer et de traiter les déchets plastiques pour la valorisation et leur traçabilité.
Il faut faire entrer dans une logique circulaire la production et la consommation plastique consommation qui permettra de réduire l’empreinte carbone et de réaliser d’importantes économies d’émission de gaz à effet de serre. La production d’une bouteille à partir de plastique recyclé émet 70% de CO2 en moins que lorsqu’on la produit à partir de la matière vierge. Un autre calcul sur la base des 838 000 Tonnes de déchets non recyclés équivaut à une réduction d’émission de gaz d’environ 1 843 600 Tonnes par an, sachant qu’une tonne recyclée équivaut à une économie de 2,2 Tonnes de CO2 émise. Cela fera économiser une émission d’environ 2 000 000 tonnes de CO2 par le Maroc, signataire de la COP22.
L’économie circulaire, une démarche globale des territoires
L’économie circulaire est un système d’échange et de production qui vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en permettant le développement du bien-être des individus (ADEME).
L’économie circulaire repose sur 3 grandes actions : Gestion des déchets - Offre des acteurs
économiques - Demande et comportement des consommateurs et 7 piliers. (Fig. 2.0) :
Dans la première grande action, avec l’économie sociale et solidaire dont elle dépend, l’économie circulaire propose (1er pilier) un approvisionnement durable qui concerne le mode d'exploitation / extraction des ressources visant leur exploitation efficace, en limitant les rebuts d'exploitation et l'impact sur l'environnement pour les ressources renouvelables et non renouvelables.
Elle recommande (2ème pilier) une éco-conception qui consiste à prendre en compte des critères environnementaux dès la phase de conception du produit. L'objectif principal de la démarche est de diminuer quantitativement et/ou qualitativement les impacts d'un produit ou d'un service, tout en conservant ses qualités et ses performances intrinsèques. L'éco-conception permet de mieux maîtriser les coûts de fabrication d'un produit en étudiant l'intégralité de son cycle de vie de l'extraction de matière à sa revalorisation ou son recyclage, améliorer ou optimiser le service rendu par le produit, réduire les impacts environnementaux, réduire le coût du produit.
Elle prône (3ème pilier) une « L’écologie industrielle et territoriale, dénommée aussi symbiose industrielle, qui constitue un mode d’organisation inter-entreprises par des échanges de flux ou une mutualisation de besoins. » La symbiose renvoie ici à l'échange de flux (matière, énergie, information) entre au moins deux entreprises pour leur bénéfice mutuel.
L’économie circulaire propose (4ème pilier) l’économie de la fonctionnalité en privilégiant l’usage à la possession, en proposant aux consommateurs (particuliers, entreprises ou autre) une nouvelle approche de ses modes de consommation de manière à s’adapter à l’évolution de ses besoins et en préservant son pouvoir d’achat, à respecter les critères d’économie de ressources et de protection / amélioration de l’environnement. (Associations d’auto-partage, espaces de coworking, plateformes de prêt et de matériels, coopératives d’utilisation de matériels).
Dans la seconde grande action, l’économie circulaire demande (5ème pilier) une consommation responsable plus respectueuse de l’environnement mais aussi de l’équité sociale et économique avec une consommation durable qui permet de préserver nos ressources et l’environnement, privilégiant une consommation plus écologique de ses aliments, moins polluants et pollués et en évitant le gaspillage alimentaire ou la surconsommation.
L’économie circulaire concerne aussi (6ième pilier) l’allongement de la durée d’usage qui conduit au recours à la réparation, à la vente d’occasion ou au don, ou à l’achat d’occasion dans le cadre du réemploi ou de la réutilisation.». Il est important d'ajouter que la durée d'usage dépend également de la conception des produits. La lutte contre l'obsolescence programmée vise à empêcher les producteurs de diminuer volontairement la durée de vie de leurs produits pour en provoquer un renouvellement accéléré.
Dans la troisième grande action la gestion des déchets, l’économie circulaire prévoit (7ème pilier) le recyclage des matières plastiques, procédé de traitement des déchets industriels ménagers, réintroduit dans la production de nouveaux produits.
Quelle place pour les entreprises de recyclage dans l’économie circulaire ?
Les entreprises de recyclage approvisionnent les industries plasturgiques en matières régénérées, ce qui fait faire de grandes économies en logistique et transport puisque la matière est dans le pays. Le recyclage fait baisser les émissions de gaz à effet de serre, il a recours aussi à des procédés de fabrication ayant besoin d’une intensité énergétique moindre.
Pour instaurer durablement l’économie circulaire, il faudra lever certains freins et faciliter l’accès au foncier pour les entreprises de recyclage qui veulent changer d’échelle, développer leurs activités en sollicitant des espaces de plus en plus grands de stockage de leurs produits collectés. Il faudra aussi sensibiliser de plus en plus les consommateurs aux enjeux environnementaux et économiques, pour qu’ils agissent sur les modes production et les modes de consommation.
Conclusion
Pour conclure, les volumes de déchets ménagers et assimilés après consommation, devraient connaître une baisse progressive à l’horizon 2030 sous l’effet des nouveaux modes de consommation plus sobres et les démarches « zéro gaspillage », « zéro déchets ». Les volumes de déchets industriels à recycler disponibles pour les entreprises de recyclage devraient connaître aussi une baisse progressive en raison des stratégies de réduction et de consommation interne des déchets. Les entreprises industrielles travaillent à réduire et à recycler les déchets générés par elles-mêmes.
Ces changements souhaités, la transition énergétique, l’économie circulaire ne sont possibles que si la société civile s’organise efficacement, que les entrepreneurs du recyclage, leur personnel, les consommateurs, les pouvoirs publics et surtout les collectivités territoriales accompagnent ces mutations.
Notes
[1] Mehdi Jouahari : La Vie Eco du 08/2017 « Valorisation des déchets : un écosystème en cours de constitution.
[2] LEPAGE Corinne, L’industrie du recyclage à l’horizon 2030 Le Livre Blanc des professionnels du secteur
[3] Chiffres relevés dans la revue INDUSTRIE DU MAROC N° 5033 du 04 Juillet 2017
[4] JADRAOUI SIHAM, 2020, Le taux de recyclage du plastique reste encore faible, Quotidien « Aujourd’hui le Maroc » du 19 mars 2020
[5] 34 000 Chiffonniers : le chiffre a été basé sur un calcul lié aux quantités collectées dans le secteur informel.
[6] Guelssa : un enclos de fortune permettant au chiffonnier de déposer leurs lots de déchets (mot dérivé du verbe Gless en darija signifiant s’asseoir.
[7] Bouara tiré du français éboueurs ; le singulier Bouar appellation trouvée dans l’article original de Bénédicte LORIN maître de conférence de l’université de Tours et de Mustapha AZAITRAOUI, enseignant chercheur à l’Université Hassan 1er . Travaux réalisés autour de l’ouvrage « Que faire du reste ? » en 2017.
[8] DANGIS ALEXANDRE, Directeur Général d’European Plastics Converters( EUPC) à l’interview donnée à la revue INDUSTRIE DU MAROC N° 5033 du 04 Juillet 2017