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Photo du rédacteurBusiness Science Institute

Repenser et réaffirmer l'art de faire converser recherche et pratique



Avec :


Thomas Paris (HEC Paris)

Aurélien Rouquet (NEOMA Business School)

Françoise Chevalier (HEC Paris)*

Pierre-Jean Benghozi (CNRS, Polytechnique)*

Alain Charles Martinet (Université Lyon 3)*


*Membres de la faculté du Business Science Institute


 

A Versailles, à l'occasion de la semaine internationale du Business Science Institute, la discussion a porté sur les interactions entre la recherche et la pratique dans le domaine de la gestion et du management.


Thomas Paris : Une approche microscopique pour réinventer l'économie et la création


Thomas Paris, professeur associé à HEC Paris et chercheur au CNRS, a entamé la discussion en évoquant son parcours personnel et intellectuel, marqué par une quête de vingt ans pour comprendre et expliquer le rôle de l'École de Paris du Management mais aussi comment la pandémie mondiale a agi comme un révélateur.





Une révélation en temps de crise


Thomas Paris a commencé par une anecdote marquante : la pandémie mondiale de COVID-19, qui a poussé les décideurs à repenser le monde. Le président de la République française, dans une allocution historique, a appelé à un "repenser le monde d’après", un message qui a résonné fortement chez lui. Cependant, il a exprimé sa déception face à la composition de la commission chargée de cette tâche, dominée par des économistes prestigieux mais peu innovants dans leurs approches, souvent ancrés dans des modèles macroéconomiques traditionnels.


C’est dans ce contexte que Thomas Paris a saisi l’importance de l’École de Paris, qui propose une alternative : une perspective microéconomique centrée sur les industries créatives. Pour lui, ces secteurs – la mode, le cinéma, le design, l'édition, le jeu vidéo – constituent une "économie de la création", essentielle pour comprendre et anticiper les évolutions du monde de demain.


L'École de Paris du management : un lieu d'émergence de connaissances pratiques


Thomas Paris a souligné que son travail à l’École de Paris, en collaboration avec Michel Berry, a permis de créer un espace unique où praticiens et chercheurs se rencontrent pour échanger des connaissances pratiques. Ce séminaire, qui dure depuis 18 ans, se distingue par son approche multidisciplinaire et son engagement à explorer des dynamiques souvent négligées par les approches macroéconomiques.


Le principe de l’École de Paris repose sur l’idée que de nombreuses connaissances précieuses se trouvent sur le terrain, dans une approche microscopique. Contrairement aux grandes masses de données utilisées dans la prise de décision publique, ces connaissances émergentes, souvent invisibles aux outils traditionnels, sont critiques pour penser le monde de demain. Thomas Paris a expliqué comment ces échanges, en mettant en avant les démarches et processus des individus et organisations, permettent de recueillir des perspectives variées, enrichissant ainsi la compréhension de l’économie de la création.


Une recherche exploratoire et ouverte


Pour Thomas Paris, la méthodologie adoptée à l’École de Paris est fondamentalement exploratoire. Elle se distingue par sa capacité à générer et faire émerger des connaissances qui ne sont pas toujours bien documentées, dans une approche ouverte et divergente. Cette approche permet de laisser place à la surprise et à la découverte, des éléments essentiels pour développer une expertise solide dans la compréhension des industries créatives.


En conclusion, Thomas Paris a souligné que, depuis 30 ans, l’École de Paris a mis en lumière de nombreuses initiatives sur le terrain – dans des entreprises, des ONG, des collectivités territoriales – qui tentent de répondre aux enjeux écologiques, sociaux et sociétaux du monde actuel. Il a insisté sur l’importance d’exploiter ces connaissances précieuses pour se représenter ce que pourrait être la nouvelle société vers laquelle nous devons inévitablement nous diriger.


Aurélien Rouquet : La Revue Française de Gestion, entre théorie et pratique, un modèle francophone en défense


Aurélien Rouquet, professeur à NEOMA Business School et rédacteur en chef de la Revue Française de Gestion (RFG), a choisi d’illustrer sa vision de la revue par une métaphore tirée d’une chanson d’Alain Bashung, "Gaby oh Gaby". Cette chanson se termine par une phrase énigmatique : "À quoi ça sert les frites si t’as pas les moules ? À quoi ça sert le cochonnet si t’as pas les boules ?". Pour Aurélien Rouquet, ces paroles capturent l'essence de la mission de la RFG : marier théorie et pratique, pour produire une recherche complète et pertinente.




Une revue connectée aux entreprises


Aurélien Rouquet a souligné l’importance d’une recherche en gestion qui reste connectée aux réalités des entreprises. Fondée en 1975, la RFG a toujours eu pour objectif de faire dialoguer chercheurs et praticiens, un postulat fondamental qu’elle continue de défendre. À ses débuts, la revue comportait des entretiens avec des grands managers et comptait de nombreux dirigeants d’entreprise dans son comité de rédaction.


Au fil du temps, cependant, la revue a subi une certaine "académisation", avec une augmentation du nombre d’académiques dans son conseil de rédaction et une tendance à publier des articles plus théoriques. Rouquet reconnaît cette évolution, mais il insiste sur les efforts constants de la RFG pour résister à cette dérive, notamment en maintenant des articles lisibles et accessibles, en lien direct avec l’actualité et les enjeux sociétaux.


Stratégies de résistance à l'académisation


Pour contrer l'excès de théorisation, Aurélien Rouquet a décrit plusieurs stratégies mises en œuvre par la revue. La première consiste à s’assurer que les articles restent lisibles, en évitant les lourdeurs méthodologiques que l’on retrouve souvent dans d’autres revues académiques. La RFG privilégie des textes clairs et pertinents, qui abordent des sujets d’actualité avec un impact direct sur les pratiques managériales.


La revue a lancé un appel à contributions sur l’impact de l’anthropocène sur les sciences de gestion, qui a suscité plus de 25 propositions, témoignant de l’engagement de la RFG à traiter des sujets contemporains. De plus, la revue a encouragé la diffusion de la pensée à travers des vidéos et a incité les chercheurs en gestion à prendre part au débat public, notamment avec l'appel Nemesis, qui visait à renforcer la présence des chercheurs en gestion dans les médias et les discussions publiques.


La défense d'un modèle francophone


Aurélien Rouquet a également souligné l’importance du positionnement francophone de la RFG. Il a plaidé pour la nécessité de maintenir une revue en langue française, non seulement pour préserver la diversité linguistique, mais aussi pour défendre un modèle de capitalisme différent de celui promu par les revues anglo-saxonnes. Selon lui, la langue influence la manière de penser et de concevoir les modèles économiques, et il est indispensable de proposer un modèle francophone et européen compatible avec les enjeux contemporains, en particulier ceux liés à l'anthropocène.


Rouquet a conclu en réaffirmant l’importance de la RFG comme une voix francophone majeure dans le paysage académique mondial, une revue qui, tout en restant rigoureuse, continue de marier théorie et pratique, en s’assurant que ses publications restent pertinentes et accessibles aux praticiens et aux décideurs


Françoise Chevalier : Revisiter le lien entre recherche et pratique à travers trois expériences clés


Françoise Chevalier, professeure associée à HEC Paris, a proposé une réflexion approfondie sur les relations entre la recherche et la pratique, un thème central dans les sciences de gestion. En structurant son intervention autour de trois points principaux, elle a exploré comment ces relations peuvent être repensées et enrichies dans le contexte actuel.




Le DBA : repenser les relations entre recherche et entreprise


Le premier point abordé par Françoise Chevalier concerne le Doctorate of Business Administration (DBA), un programme qui, selon elle, incite à repenser les relations entre la recherche académique et les entreprises. Les doctorants en DBA, souvent des managers en activité, sont directement confrontés aux problématiques des entreprises. Ils possèdent une connaissance intime des questions qui se posent sur le terrain et disposent d'un vaste ensemble de matériaux empiriques.


L'un des défis majeurs de ce programme est de permettre aux doctorants de prendre du recul par rapport à leur expérience professionnelle, afin de revenir ensuite armés de nouvelles questions de recherche. Cela implique un travail de conversion des connaissances tacites en connaissances explicites, tout en maintenant un équilibre entre rigueur scientifique et accessibilité. Françoise Chevalier a souligné l'importance de repenser les méthodes et outils de recherche pour les rendre accessibles aux managers et aux entreprises, tout en évitant ce que Voltaire appelait "des faussetés admirablement déduites".


Le Business Science Institute : une entreprise académique étendue


Le deuxième point de son intervention porte sur le Business Science Institute, qu'elle décrit comme une "entreprise académique étendue". Cette notion implique que l'organisation ne se limite pas à ses employés ou à son conseil d'administration, mais inclut également les fournisseurs, les clients et tous les acteurs de son environnement. Ce modèle est particulièrement répandu dans des secteurs comme l'aéronautique, l'automobile, la santé, et même la banque et l'assurance.


Françoise Chevalier a expliqué que cette notion d'entreprise étendue s'applique aussi au domaine académique, où des plateformes en libre accès permettent aux enseignants-chercheurs et aux apprenants de trouver des ressources éducatives pertinentes. Le Business Science Institute, qui regroupe des enseignants et des doctorants-managers de disciplines et de pays très divers, fonctionne comme une entreprise académique étendue poursuivant un projet commun. Ce qui est fascinant, selon Chevalier, c'est que le Business Science Institute, en tant qu'objet de recherche, devient lui-même un sujet d'étude, illustrant ainsi un renversement de perspective où l'organisation académique est à la fois productrice et objet de connaissance.


Le Blob : Une expérience de science collaborative


Le troisième point de l'intervention de Françoise Chevalier porte sur une expérience de science collaborative lancée par le CNRS, intitulée "Le Blob, la cellule qui apprend". Ce projet, ouvert à tous les volontaires en 2021-2022, a pour objet d'étude le blob, un organisme unicellulaire fascinant qui n'est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon, mais qui possède des capacités d'apprentissage et de transmission d'informations en fusionnant avec ses congénères.



Les participants à cette expérience recevaient du CNRS des échantillons de blob, qu'ils hydrataient, nourrissaient, et exposaient à différentes conditions environnementales. Les données collectées étaient ensuite envoyées au CNRS pour analyse. Françoise Chevalier a souligné que ce type de projet illustre parfaitement comment l'intelligence collaborative peut être mise en œuvre dans un cadre scientifique, nécessitant un management fin et une codification pédagogique rigoureuse. Ce mode de fonctionnement pourrait devenir incontournable dans de nombreux domaines scientifiques.


Redonner la priorité au terrain et recourir au pragmatisme


Pour conclure, Françoise Chevalier a insisté sur l'importance de redonner la priorité au terrain dans la relation entre recherche et pratique. En explorant les liens entre ces deux domaines, elle a souligné la nécessité de revisiter le pragmatisme, tel que défini par les fondateurs comme John Dewey, pour mieux répondre aux défis actuels. Le pragmatisme, selon elle, offre une approche précieuse pour naviguer entre théorie et pratique, et pour s'assurer que la recherche reste profondément ancrée dans la réalité du terrain.



Pierre-Jean Benghozi : La recherche comme sport de combat et l'art de la décision


Pierre-Jean Benghozi, directeur de recherche émérite au CNRS, professeur à l'École Polytechnique et ancien membre du collège de l'ARCEP, a livré une réflexion approfondie sur l'évolution de la recherche et de la pratique, en particulier dans le domaine des télécommunications et du numérique.



De la recherche théorique à l'engagement pratique


Benghozi a d'abord rappelé son parcours, évoquant son passage de la recherche académique aux responsabilités de régulation des télécommunications, une transition qui l'a mené à occuper une position centrale dans la prise de décision publique. Il a souligné que cette expérience n'était pas simplement une continuation de sa carrière de chercheur, mais une véritable immersion dans l'action pratique, ce qui l'a conduit à repenser le rôle de la recherche.


En tant que régulateur à l'ARCEP, Benghozi a eu l'opportunité d'accéder à des informations stratégiques de premier plan, de dialoguer avec les dirigeants des grandes entreprises du secteur, et de comprendre en profondeur les mécanismes des politiques publiques et de la régulation. Il a décrit ce rôle comme une extension de la recherche, mais avec une dimension supplémentaire : l'engagement direct dans la décision.


La Recherche-Décision : au-delà de la recherche-action


Pierre-Jean Benghozi a introduit le concept de "recherche-décision", qu'il distingue de la recherche-action traditionnelle. Selon lui, être en position de décision implique non seulement de maîtriser un domaine spécifique, mais aussi de savoir faire converser différents points de vue, souvent contradictoires, pour construire une vision partagée.


Ce travail de médiation et de synthèse, qui n'est pas nécessairement consensuel, est très proche de l'épistémologie de la recherche, où il s'agit de relier des perspectives variées pour créer une compréhension plus complète d'un sujet. Il a insisté sur le fait que ce processus de prise de décision dans un environnement de régulation n'est pas seulement l'application de connaissances existantes, mais bien une forme de recherche en soi, qui enrichit et façonne la compréhension des dynamiques en jeu.


Pierre-Jean Benghozi a utilisé une métaphore forte pour décrire la recherche : un "sport de combat". Il a expliqué que la recherche, tout comme la régulation, implique de se confronter à des visions différentes, à des acteurs ayant des intérêts divergents, et de naviguer dans des environnements complexes où les décisions ont des conséquences concrètes. Cette confrontation, selon lui, est essentielle pour affiner les connaissances et les rendre applicables dans le monde réel.


L'Entrepreneuriat académique et l'écoute des points de vue


Enfin, Pierre-Jean Benghozi a parlé de l'importance de l'entrepreneuriat académique, c'est-à-dire l'idée que les chercheurs doivent s'engager activement dans la création et la diffusion des connaissances, tout en étant à l'écoute des différents points de vue. Ce concept rejoint la pratique des managers dans des institutions comme le Business Science Institute (BSI), où l'élaboration de la connaissance va de pair avec un engagement fort dans la mission de l'institution.


Pour Pierre-Jean Benghozi, la recherche ne doit pas se limiter à l'analyse théorique ou à la collecte de données. Elle doit être un processus dynamique, profondément ancré dans la pratique, où la production de connaissances se fait en interaction constante avec la réalité du terrain. Cette perspective, selon lui, doit guider l'évolution du métier de chercheur, en renforçant le lien entre la recherche et la pratique, et en incitant les chercheurs à s'engager plus activement dans les processus décisionnels.


Alain Charles Martinet : L'épistémologie pragmatiste au cœur de la recherche en stratégie


Alain Charles Martinet, professeur émérite à l'Université Lyon 3, a proposéune réflexion profonde sur l'évolution de la recherche en stratégie, en insistant sur l'importance d'une approche épistémologique pragmatiqste. Sa vision peut être introduite en citant Picasso : "Je trouve d'abord, je cherche ensuite", une phrase qui illustre parfaitement sa propre démarche intellectuelle.



De la découverte à la recherche : une démarche épistémique


Alain Charles Martinet a partagé que, dès sa thèse de doctorat, il avait trouvé un petit quelque chose – une position épistémologique précise – qu'il a ensuite passé 50 ans à explorer et à étayer. Pour lui, la recherche ne peut être dissociée d'un travail épistémologique constant. Cette idée, inspirée par des penseurs comme Piaget, signifie que l'épistémologie doit être intégrée au processus de recherche lui-même, plutôt que de rester une réflexion externe.


Martinet a évoqué son cheminement intellectuel, enrichi par diverses influences, allant de la complexité avec Edgar Morin et Jean-Louis Le Moigne, à l'ethnographie en passant par la systémique. Ces explorations l'ont finalement conduit à adopter le vocable d'épistémologie pragmatiste il y a une quinzaine d'années, préférant ce terme à celui de constructivisme, qu'il considère comme dévoyé.


L'épistémologie pragmatiste et la stratégie


Selon Alain Charles Martinet, la recherche en stratégie est particulièrement congruente avec une épistémologie pragmatiste. Contrairement à des approches qui chercheraient à appliquer des règles générales, Martinet insiste sur le fait que la stratégie doit être élaborée en fonction des situations et des contextes spécifiques. Il fait un parallèle avec la notion d'enquête développée par John Dewey, où l'enquête du stratège n'est pas très différente de celle du chercheur en stratégie.


Martinet a souligné que les événements récents, comme la pandémie ou les conflits géopolitiques, renforcent cette conviction. Ces bouleversements ne permettent plus de se reposer sur les publications accumulées au fil des décennies. Au contraire, ils invitent à un aggiornamento radical – une réévaluation des approches traditionnelles. Les organisations doivent aujourd'hui faire face à des situations inédites dans des contextes totalement nouveaux, ce qui exige une approche pragmatiste, partant des situations problématiques plutôt que d'hypothèses préconçues.


La responsabilité du chercheur : critiquer et transformer


Pour Alain Charles Martinet, la recherche en stratégie et en management doit dépasser l'explication neutre des phénomènes pour inclure une dimension critique et transformative. Il a illustré cette idée en citant Keynes : "Nous serions capables d’éteindre le soleil et les étoiles parce qu’ils ne nous versent pas de dividendes". Martinet dénonce ainsi la financiarisation du capitalisme, qu'il considère comme en partie due à des lacunes dans la recherche en stratégie, trop souvent inappropriée dans sa manière de poser les problèmes.


Il conclut en citant Albert Camus, rappelant que la tâche des générations actuelles n'est peut-être pas de refaire le monde, mais d'empêcher qu'il se défasse. Cette citation souligne l'urgence d'agir pour préserver le monde face aux défis contemporains, un message qui résonne particulièrement dans le contexte actuel de crises multiples.


Conclusion : un dialogue essentiel au service du progrès


La table ronde a mis en lumière l'importance de repenser les relations entre recherche et pratique. Les intervenants ont montré comment une recherche ancrée dans le terrain et engagée dans la pratique peut non seulement enrichir la connaissance, mais aussi contribuer à la résolution des grands enjeux contemporains. Cette approche collaborative et pragmatiste apparaît comme une voie essentielle pour le développement de la gestion et des organisations dans un monde en constante évolution.



Les discussions ont également souligné la nécessité d'un engagement continu et d'une adaptation des méthodes de recherche pour répondre aux défis émergents. Les académiques doivent s'ouvrir à de nouvelles formes de collaboration avec les praticiens, adoptant des approches plus flexibles et interdisciplinaires. Le rôle de la recherche en gestion ne se limite pas à la production de connaissances, mais englobe également la transformation de ces connaissances en actions concrètes et pertinentes pour les entreprises et la société.


La table ronde a enfin mis en avant l'importance de l'humilité et de la remise en question, des qualités essentielles pour affronter un environnement en rapide et constante évolution. Les chercheurs doivent rester ouverts aux nouvelles idées et aux perspectives différentes, tout en s'efforçant de maintenir une rigueur scientifique. C'est cette pensée en forme d'équilibration qui permettra de développer des solutions innovantes et durables pour traiter des défis complexes auxquels nous sommes confrontés.



 


Pour consulter la vidéo de la table ronde :





Pour retrouver l'ensemble des interventions de lancement des Rencontres Stratégiques à l'occasion du séminaire international du Business Science Institute :








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